Lorsque le 11 novembre arrive, le Beaujolais nouveau le suit de près. Ça ne s'est encore jamais démenti jusqu'à maintenant (et à moins que l'on invente des semaines plus courtes en conservant le jeudi, ça devrait rester ainsi). 2015 avait donné des vins exceptionnels de richesse (14-15 %) tout en restant parfaitement équilibré. En 2016, on revient à des chiffres plus "normaux" (12-12,5 %), mais la maturité et l'équilibre sont là. Le Beaujolais nouveau retrouve sa fonction de vin "glouglou", même si je n'ai pas vraiment de doute que certains pourront vieillir harmonieusement quelques années.
Cette année, nous vous proposons 4 cuvées différentes. Une produite par Jean-Claude Lapalu et trois par l'équipe de PUR. Ils ont en commun de très faibles taux de sulfites, ce qui ne vous interdit pas d'être raisonnable (ils ne sont pas sans alcool...). Si vous êtes nombreux, il y a même une version Magnum !
Ces vins sont déjà commandables sur le site , mais nous ne les expédierons qu'à partir du 16 novembre (livraison le 17 au plus tôt).
Beaujolais nouveau Lapalu (9.20 €)
La robe est pourpre très translucide.
Le nez est gourmand, sur le bonbon au fruit, la violette et la pierre chaude, avec une petite touche lactique.
La bouche est friande, croquante, avec une matière souple, fluide, digeste et un fruit expressif.
La finale a une fine mâche crayeuse, avec toujours le fruit dominant, prolongé par des épices et une pointe saline.
Beaujolais bio (8.50 €)
La robe est proche du précédent, peut-être un peu plus sombre.
Le nez mêle les fruits noirs sauvages et le bonbon anglais, avec une touche épicée.
La bouche est ronde, charnue, avec une matière juteuse plus dense que le Lapalu et une tension plus marquée.
La finale a du peps et de la gourmandise, mais aussi de la vinosité et une certaine profondeur. Cela le rend vraiment attachant.
Beaujolais-villages (7.95 €)
La robe est plus grenat et plus sombre, tout en restant translucide.
Le nez est très fruité, avec des notes lactiques (yaourt) un peu plus marquées. Il y a aussi du minéral (ardoise chaude).
La bouche gagne encore en chair, en velouté, avec une matière dense et douce, charmeuse, dotée d'une belle fraîcheur.
La finale a une mâche savoureuse, saline, avec du fruit à revendre, mais aussi du poivre, du bonbon à la violette et des épices.
Bel avenir (8.90 €)
La robe est carrément grenat, avec un violacé quasi absent.
Le nez est sur un registre très mûr, avec un fruit presque confit, épicé.
La bouche ronde, ample, riche, avec ce fruit toujours bien mûr, généreux, assez déstabilisant tant on ne ne l'attend pas sur ce type de vin. Il a vraiment un côté rhodanien dans son exubérance (en même temps, il est produit dans le Rhône).
La finale légèrement mâchue conclut dans la même générosité, avec toujours ce fruit très mûr et une palanquée d'épices. Vous êtes ailleurs qu'en Bojoland....
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