J'avais lu depuis sa sortie quelques compte-rendus sur les Gras Moutons de la Pépière. Certains lui trouvaient une rondeur inhabituelle. Voulant me faire ma propre idée, j'en ai ouvert une bouteille. Et donc, oui, c'est vrai, il est tout rond, le mouton, mais comme nous sommes au pays du Muscadet, cela n' a rien à voir une rondeur sudiste, comme vous allez le lire maintenant...
La robe est jaune pâle aux reflets argentés.
Le nez est fin, mûr, sur la pomme chaude légèrement beurrée, l'amande fraîche et la fleur d'acacia (enfin, de faux-acacia puisque le vrai n'existe pas sous nos latitudes).
La bouche est ronde, ample, fraîche, avec une matière moelleuse (au toucher – y a pas de sucre !), confortable, tonifiée par un léger perlant. L'ensemble est évident et digeste (12 % d'alcool), s'écoulant comme une eau de source, sans cette acidité agressive qui a fait la (mauvaise) réputation du Muscadet.
La finale est marquée par une légère astringence – évoquant une eau additionnée de jus de citron – qui empêche de tomber dans la mollesse, mais là encore, sans la moindre agressivité. Elle se prolonge pas une sensation crayeuse finement dessoiffante.
En terme d'accord, cette rondeur oblige malgré tout à s'adapter. Ce Gras moutons conviendra mieux aux huîtres plates, noisetées, et sera parfait avec un poisson à chair tendre comme le cabillaud ou un carpaccio de Saint-Jacques.
En terme d'accord, cette rondeur oblige malgré tout à s'adapter. Ce Gras moutons conviendra mieux aux huîtres plates, noisetées, et sera parfait avec un poisson à chair tendre comme le cabillaud ou un carpaccio de Saint-Jacques.
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