mercredi 27 mai 2020

Ça sulfit (2nd part) : je vois rouge !


Comme je vous l'écrivais lundi, nous venons de recevoir trois nouvelles cuvées "Ça sulfit" de l'Ancienne Cure. Après le blanc évoqué avant-hier, voici le Pécharmant. Sa particularité, hormis de ne pas avoir de sulfite ajouté, est d'être issu très majoritairement de cabernets (40 % franc, 40 % sauvignon) et seulement 20 % de merlot. Cela lui permet de ne pas être trop fort en alcool (13.5 %) et de présenter une belle fraîcheur aromatique. Tout en n'en étant pas trop tannique et d'être accessible dès maintenant (avec une côte de boeuf sur le BBQ, par exemple). Et il ne devrait que s'améliorer dans les 5 ans qui viennent. Enjoy !

La robe est grenat très sombre, à la limite de l'opacité.

Le nez est fin, aérien, gourmand, sur les fruits noirs (cassis, mûre), le poivron rouge grillé, le menthol et le poivre blanc.

La bouche est ronde, ample, veloutée, avec une matière juteuse/pulpeuse qui vous tapisse tout le palais. Le fruit (cerise noire, mûre) est très présent, avec des amers (noyau) en contrepoint. Sinon, une belle fraîcheur d'ensemble, sans la moindre sensation alcooleuse.

La finale gagne en densité, avec l'apparition de tanins bien mûrs, et des amers (pépins, puis agrumes) qui se renforcent, sans tomber dans le dérangeant. On finit sur un crayeux bien marqué, complété par la cerise noire et le cacao en poudre.


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