mardi 17 janvier 2023

CI 22 23 81 : futur best-seller !


C'est le genre de choses qui ne se prévoie pas. Vous goûtez un certain nombre de vins dans la journée, plus ou moins intéressants. Et puis soudain, à peine vous mettez le nez au-dessus du verre, vous vous dites qu'il va se passer quelque chose. Quelques secondes plus tard, c'est au tour de la bouche. Ca se confirme : ce vin va faire un tabac ! Car en plus de sa gourmandise dont je vais parler d'ici peu, il coche toutes les cases :  1) étiquette atypique et nom original  2) vin bio 3) vinif sans soufre 4 ) prix raisonnable (11.50 €) 5) cépage tendance recherché par les amateurs (Cinsault) 6)  il peut se marier avec à peu près n'importe quel plat sans broncher, voire se boire pour lui-même 7) il devrait plaire autant aux néophytes qu'aux amateurs de vins. En cherchant bien, on doit pouvoir arriver à 10... mais revenons à l'essentiel : le contenu !

La robe est entre le vermillon et le rubis. 

Le nez est fin, gourmand, sur la griotte, la grenade et les épices. 

La bouche est ronde, croquante de fruit et de fraîcheur, avec l'impression de mordre dans une baie juteuse et acidulée. Plus canaille et gourmand, c'est pas possible. 

La finale est un copié/collé en plus fruité, gourmand et canaille, avec une persistance acidulée sur la griotte, la grenade et la groseille. Vraiment d'la bombe !

PS 1 : le lendemain, le vin a perdu un peu de son côté fruité / canaille, mais montre qu'il a une vraie structure. Ce n'est pas pas juste un vin glou-glou de plus. 

PS2 : Tout de même, faut que je vous explique les nombres mystérieux inscrits sur l'étiquette : 

22 : le millésime.
23 : la température moyenne sur la parcelle.
81 : le cumul des précipitations sur 33 jours de pluie




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