lundi 30 septembre 2013

Elle est belle, Adèle !...



Adèle, c'est la soeurette de Chat fou, mais en plus raisonnable. Ici, pas d'assemblage surréaliste de cépages noirs et blancs. Mais au contraire une simplicité biblique : de la Clairette, rien que de la Clairette. Oui, le cépage que l'on retrouve à Die, les bulles en moins (et sans Muscat). La vinification et l'élevage sont tout aussi simples, en cuve, sans sulfites. Aucune filtration. Et juste un peu de SO2  à la mise pour éviter qu'il parte en vrille. C'est vrai que ce serait dommage...

La robe est or clair, brillant.

Le nez est généreux, sur la poire, la pêche et l'abricot, avec une petite touche herbacée

La bouche est ronde, fraîche, avec l'impression d'avoir la pulpe du raisin qui éclate en bouche, avec un goût intense de fruits blancs et jaunes. Il y a vraiment un côté digeste très rare en Rhône Sud (les vignes sur granit à 300 m d'altitude y sont peut-être pour quelque chose.

En finale, on retrouve une légère mâche, mais surtout du fruit à revendre sur le marché de Cavaillon (poire et pêche).

Un vin que l'on imagine plutôt pour l'apéro, mais qui devrait aller sur des fromages de chèvre affinés, du melon, une salade de fruits... Bon rapport qualité/prix (9.70 €)

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