Notre succès commercial actuel vient du fait que nous lisons dans les pensées de nos clients. Nous connaissons le moindre de leurs désirs et essayons autant que possible de les satisfaire. Nous avions cru entendre que certain(e)s rêvaient d'un bel amant blanc. Laurent Maynadier l'a fait. Et nous en a procuré quelques bouteilles.
L'assemblage est proche du Corbières que nous avions en début d'année : 60 % Roussanne et 40 % Grenache blanc. Si la fraîcheur est toujours là, il y a beaucoup plus de rondeur et un "je ne sais quoi" qui fait qu'on s'y attache très très vite...
Le nez est plutôt classieux, sur des notes florales (chèvrefeuille, fleur d'oranger), fruitées (pêche blanche) et minérales (pierre chauffée au soleil). Et comme un souffle de l'air du large.
En bouche, c'est d'abord la fraîcheur qui pointe son nez, éclatante mais pas agressive. Puis ça s'élargit, prend de l'ampleur, du gras, jusqu'à envahir tout le palais d'une matière pure et aérienne, digeste, toujours sur une (discrète) aromatique fruitée/florale.
La finale est tonique, intense, soulignée par une noble amertume persistant sur des notes de zestes d'agrumes et d'épices. Pas la moindre sensation alcooleuse, alors que, comme d'hab, le vin est dégusté à l'entrepôt à 15 °C.
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