mardi 8 septembre 2015

Avec la Glacière, c'est l'été tout l'hiver !


Lorsque je vous avais parlé de ce vin il y a deux ans et demi – le temps passe... – il s'appelait alors À Ferdinand. Pour les Anciens qui nous lisent, l'étiquette ressemblait alors à cela : 


À part cela, pas grand chose n'a changé, si ce n'est que les très vieilles vignes le sont encore un peu plus. Il y a toujours une douzaine de cépages joyeusement complantés  dont un tiers de blanc. Ce qui explique la couleur bourguignonne du vin, mais aussi sa "floralité" étonnant pour un vin du Sud.

La robe est donc rubis très translucide. 

Le nez fin, subtil, évoque la griotte, la pivoine, la fraise confite, la framboise et le poivre blanc, avec une touche d'encens. 

La bouche commence comme une caresse. Un voile de douceur fruitée/épicée qui se dépose sur le palais et vous l'enrobe soigneusement. Ce qui frappe, c'est cette sensation de fraîcheur mentholée, étonnante pour un vin du Gard.

La fin de bouche est un peu plus anguleuse. Ça accroche ici et là, mais cela reste plus qu'agréable. On bascule dans la rusticité canaille qui vous claque la langue. Et il y a toujours cette saveur fraîche et mentholée qui finit par tendre vers des notes de garrigue, persistant longuement. Oui, ce vin "léger" a un joli fond.


Oh ben dis, il y a une intrus sur la photo ! Ce n'est pas totalement fortuit. Olivier Privat (de la Glacière) est associé au Domaine les Lys qui produit cette bouteille. Il nous a expédié il y a un mois un échantillon de cette Caillasses pour savoir si nous étions intéressés.

Nous l'avons dégusté... Et oui, il y a un p... de sacré vin dans cette bouteille ! La matière est très riche, mais pas lourde du tout. Il y a un beau fruit noir, mais aussi de l'écorce d'orange, de la garrigue, du menthol, le tout dans une harmonie fraîche et enthousiasmante. Sérieux, nous avons adoré !

Son prix (26.90 €) est celui d'un Châteauneuf du Pape "abordable", mais il nous semble plutôt au niveau de cuvées plus huppées (z'aurez le droit de nous frapper si vous n'êtes pas d'accord). C'est finalement une affaire, et vous ne nous remercierez jamais assez de vous l'avoir fait découvrir.


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