A l'instar des bouteilles de Lemaire-Fournier, nous ne savons pour combien de temps nous disposerons de ce Monbazillac 1990 proposé par le château de Barouillet à un prix défiant toute concurrence. Le mieux est donc d'en profiter maintenant, car après... y en n'aura plus !
En moins de 15 jours, toutes les bouteilles commandées étaient parties avant même que nous ayons pu le déguster. Cette fois, nous n'avons pas fait la même erreur. Avec la vie, on acquiert des réflexes ;-)
La robe est entre l'or en fusion et le cuivre, sans tomber dans l'ambré.
Le nez est riche, foisonnant, sur l'abricot sec, l"écorce d'orange confite, la truffe noire et une touche d'encaustique.
La bouche est droite, élancée, avec une matière dense et onctueuse d'une grande intensité aromatique, marquée particulièrement par les fruits secs, la truffe et le caramel au café (et toujours l'encaustique). C'est riche tout en restant particulièrement frais.
La finale est expressive, puissante, envahissant le palais de saveurs confites et torréfiées, auquel s'ajoute le pralin et la truffe. Là encore, pas la moindre sucrosité excessive. L'équilibre est juste parfait.
Ah oui, je ne vous ai pas dit le prix ? 12.60 €.
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