Pour l'instant, dans la gamme nature de Stoeffler que j'avais dégustée, nous étions à trois réussites sur trois. Allions-nous avoir le carré d'as avec ce Pinot noir Salzhof ? Ça me semble plutôt bien parti dès l'ouverture de la bouteille, même si le nez est un peu bougon et que l'on sent un très léger gaz en bouche. Mais où sont les qualités, alors ? me demanderont les impatients. Dans les tanins, l'équilibre, l'harmonie d'ensemble assez bluffante qui vous fait dire "Ouah, c'est bon !"
Trente minutes plus tard, après un léger secouage suivi d'un temps de repos et d'une aération dans le verre, voilà ce que ça donne...
La robe est grenat translucide, plutôt légère pour un vin classique, assez colorée pour un Pinot noir.
Le nez est un peu plus expressif, mais tout de même pas très bavard, sur la cerise et la mûre, la terre fraîchement retournée, avec une petite pointe de vernis (heureusement pas trop envahissante).
La bouche est ample, sphérique, avec une matière finement veloutée – genre peau de pêche (sanguine, of course) – une intensité/profondeur de fruit qui force le respect, et une bonne fraîcheur – sans acidité perçue.
La finale dévoile une mâche savoureuse et fruitée, sans dureté, avec juste ce qu'il faut d'épices et un léger noyau.
Bref, du Pinot noir de cette qualité à 14.50 € – qui plus est bio et sans soufre – c'est réjouissant. Et l'on se prend à rêver d'en rencontrer plus souvent.
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