mardi 17 juillet 2018

Quarterons : la succession est assurée !


Il arrive souvent que nous basculions d'un millésime à l'autre sur la commande d'un client. Aussi, nous lui demandons si ça ne lui pose pas de problème (la plupart du temps, non). C'est souvent l'occasion de déguster le nouvel arrivant, histoire de voir s'il est dans la continuité – ou non – de son aîné d'un an. C'est donc arrivé il y a quelques jours avec Les quarterons de Xavier Amirault : nous sommes passés du 2015 au 2016. Il y a toujours un frisson d'inattendu au moment où vous versez le vin dans le verre. Comment va-t-il se comporter ? Car si ce n'est pas terrible, il va falloir éventuellement trouver autre chose à proposer au client (comme les Gravillices, la cuvée un peu plus chère du même producteur). Mais ouf : il sent bon, il goûte bon. Sauvé !

La robe est grenat sombre translucide.

Le nez est frais, mêlant le cassis fruit et le cassis feuille, avec une touche poivrée (blanc + cubèbe).

La bouche est ronde, ample, soyeuse, délivrant une matière fraîche, fruitée, digeste, légèrement épicée. L'ensemble est tendu par une acidité très discrète, mais des plus efficaces.

La finale est finement crayeuse, avec un come-back du cassis sous ses deux formes, et une persistance sur le poivre et le menthol.

Bref, je suis persuadé que mon client et les autres qui suivront ne seront pas déçus de ce 2016 qui n'a rien à envier au 2015. Et bonne nouvelle : le prix (11.90 €) n'a pas augmenté !





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire