Je ne vais pas réécrire cette présentation que l'on trouve ICI : "Arnaud Combier, après des études à la « Viti » de Beaune, fait ses premières armes au Domaine Valette dans le mâconnais avec Philippe dont il reste très proche. Ensuite il vinifie à la cave de Prissé puis trois ans chez Colbois à Chablis. Sa volonté de faire des vins les plus naturels possibles lui fait reprendre les vignes de ses grands-pères en 1998. Il y crée de grands blancs texturés et précieux pendant plus de dix ans. Au décès de ses aînés, la famille choisira de reprendre les vignes. Il fait alors un court passage dans le Sud à Pézenas où il rencontre Jeff Carrel, puis s’occupe du passage en agriculture biologique des vignes beaujolaises d’un grand négoce bourguignon. Il rejoint le Domaine des Moriers en 2018 pour accompagner une nouvelle aventure et faire des vins aux touchers et aux arômes délicats, ces vins sensuels que nous aimons tant."
Presque tout est dit : rajoutons que ce Premières gouttes est évidemment 100 % Gamay sur granite. Il est issu d'une macération carbonique, sans ajout de soufre, même à la mise. Il gagne à être ouvert quelques heures à l'avance, histoire de supprimer la réduction, perceptible au nez.
La robe est grenat translucide.
Le nez est un peu austère pour le moment avec juste un peu de fruit noir et de ronce.
La bouche allie ampleur et tension, avec une matière fine et enveloppante, faussement légère, et un fil invisible qui étire le tout avec élégance. Le tout est gourmand, harmonieux, avec un fond minéral.
La finale est dense et salivante, avec un très beau fruit pur, et une minéralité affirmée. Vraiment très chouette !
Autant dire que je suis curieux de goûter les autres cuvées, plus complexes, qui devraient suivre. Car déjà cette entrée de gamme n'a rien à envier à certains crus du Beaujolais. À 12€-10% pour le faire connaître, cela me parait une bonne affaire :-)
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