jeudi 2 juillet 2020

Irrésistible vilain petit canard



Nous venons de recevoir la dernière nouveauté "animalière" de la famille Laplace :  après les vaches, la  poule et les cochons, voici donc le vilain petit canard. Il est issu du gros manseng local et se retrouve dans un no man's land "appellationnel" : plus tendre qu'un Pacherenc sec, mais moins sucré qu'un Pacherenc doux, il correspond parfaitement à ce que recherche le consommateur : un vin tendre, pas trop sucré ni trop alcoolisé, que l'on peut boire aussi bien à l'apéro qu'au dessert, sans prise de tête. Comme l'appellation Côtes de Gascogne * ne s'étend pas jusqu'au Béarn, il rejoint ce fourre-tout improbable qu'est le Vin de France. Pas grave : tant que c'est bon, joliment présenté et abordable à tous points de vue, le consommateur s'en fiche un peu... 

La robe est or clair. 

Le nez est expressif, sur l'ananas et la mangue, avec une touche de fruit de la passion et une petite pointe fumée/truffée. La bouche allie rondeur et tonicité, avec une fine acidité qui apporte de tension, et une matière mûre, gourmande, au toucher moelleux, donnant l'impression de mordre dans une mangue qui aurait été croisée avec un ananas (on a la chair de la manque et le goût de l'ananas). 

La finale voit l'acidité poursuivre sa course, soulignée par de délicats amers (écorce d'orange confite) et une fine mâche, le tout contrebalancé par une bienvenue douceur, pas lourde pour un sou, avec une belle persistance sur l'ananas frais. 

C'est vraiment délicieux, gourmand au possible, et comme c'est light en alcool (12.5 %) et en sucres, on en boirait plus que de raison (mais faut pas, hein). Il est en vente au prix propriété (8.00 €), mais si vous l'achetez par carton, nous faisons un effort ;-)

___________________

Il est difficile de ne pas penser aux Premières Grives de T...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire