J'étais en vacances la semaine dernière entre Bordeaux et Bergerac. Ce fut l'occasion de revoir des vignerons qui sont des amis avant d'être des fournisseurs. J'ai pu re-déguster des vins que nous commercialisons déjà, mais le plus intéressant fut de découvrir les 2019 en cours d'élevage. C'est vraiment un très bon millésime, en blancs comme en rouge.
Au Château Le Geai, Henri Duporge m'a fait déguster successivement du merlot , du malbec, du cabernet-sauvignon et de la carmenère. Tous avaient en commun une grande concentration – tout en réussissant à garder des tanins fins – une maturité importante contrebalancée par une grande fraîcheur aromatique, et des finales balsamiques/mentholées qui vous emmènent en Toscane. C'est vraiment très (très) bons et vous donne hâte de les retrouver en bouteille.
Au Château Beynat, Alain Tourenne m'a fait découvrir son nouveau vin blanc vinifié en amphore qui ne ressemble à aucune cuvée du secteur : on a du gras, de l'intensité et de la fraîcheur sans les arômes du bois. La cuvée des Lyres 2019 est également très prometteuse.
J'ai également pu goûter Beynat 2019 qui est déjà en bouteille (encore meilleur que 2018) ainsi que Léonard 2018 (au-dessus de 2017).
Je suis également passé au Château Coutet à Saint-Emilion où j'ai découvert leur petite cuvée Belle Cimes qui est un régal (va falloir qu'on en rentre !) ainsi que leur cuvée Emeri issue des plus vieilles vignes situées sur le plateau, jouxtant les meilleurs crus de l'appellation : une petite merveille qui vaut les 75 € demandés.
Me rapprochant de Bergerac, j'ai rendu visite à la famille de Conti au Château Tour des Gendres. Luc m'a fait faire un tour très intéressant de la propriété.
On peut y découvrir des paysages et des sols très différents.
Puis Guillaume m'a pris en charge pour me faire découvrir les vins déjà en bouteilles, puis ceux encore en cours d'élevage. Là encore, on va se régaler avec les 2019 !
J'ai pu constater que les foudres Stockinger n'apportent pas du tout les mêmes caractéristiques aux vins que les foudres de Rousseau (avec un lot identique au départ). Chacun son charme.
Et bien sûr, je suis passé voir Vincent au Château Barouillet. Là aussi, il y a en gestation de très chouettes cuvée, dont un orange à base d'ondenc et de muscadelle et une cuvée Larcin qui ne ressemble pas du tout aux millésimes précédents car l'assemblage est totalement différent (et unique au monde !).
Ayant logé au Château Tirecul la Gravière, j'ai dégusté les derniers blancs, rouges et liquoreux qui devraient arriver dans les prochains mois. Il y aura bientôt aussi une bulle rosée très prometteuse.
Je suis également passé au Champ des treilles voir Corinne et Jean-Michel Comme dont nous allons recevoir d'ici peu les différents vins. Au cours du repas, j'ai goûté le Vin Passion – à la fois rond et frais, gourmand – et le Petit Champ, fruité et intense, au tanins déjà bien intégrés. Pas pu découvrir le Grand vin : il ne ne leur reste plus une seule bouteille !
Bonjour,
RépondreSupprimerDes vacance bien intéressante comme je peux le lire, plutôt cool.
Merci pour les bonnes explications, ça donne envie d'ouvrir une bonne bouteille :-)
Je viens de déguster un Alsace Grand Cru que je décris sur mon blog, tu es le bienvenue.
Belles continuations
Cordialement
Rohnny de www.mesdegustations.be