Au départ, j'ai cru à une coquille de l'imprimeur. Mais non, c'est volontaire, ce "c" en trop qui donne Bergecrac. J'vous le dis, ces jeunes vignerons, ils ne respectent plus rien. Mais bon, lorsqu'ils sont doués comme Vincent Alexis, on leur pardonne tout.
Vincent, nous l'avons rencontré dans plusieurs salons "nature", et à chaque fois que nous goûtions ses vins, nous nous disions qu'il fallait le référencer, car tout est vraiment très (très) bon, peu sulfité et de plus très accessible (gustativement comme économiquement). L'amie Sandrine (la mère de #lastagiaire) l'a déjà fait depuis un certain temps. Elle et ses clients ne le regrettent pas. Nous nous y mettons à notre tour en espérant que vous ferez un bon accueil à ses vins !
Au fil des semaines qui viennent, nous ferons le tour des différentes cuvées. Pour l'heure, je vous parle donc du Bergecrac 2014, un Berge(c)rac rouge à l'assemblage pas trop courant dans le secteur : 40 % de Malbec, 40 % de Cabernet Sauvignon, 10 % de
La robe est rouge violacée sombre, mais translucide.
Le nez est très expressif, donnant l'impression qu'il sort tout juste de la cuve, sur les fruit noirs (mûre, cassis) et les épices (poivre, cannelle).
La bouche est puissante, charnue, dense, avec un fruit très intense, vibrant dirai-je même. Cela s'affermit en milieu de bouche avec des tanins plus saillants, mais c'est du tanin bien mûr et très adapté aux plats du Sud-Ouest, un peu gras, genre cassoulet, confit de canard (mais c'est du BON gras).
La finale explose elle aussi de fruit, avec une matière que j'oserais qualifier de couillue. Ca envoie, mais c'est vraiment bon !
Le tout pour 7 €. Quand je vous disais que c'était abordable ;-)
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