Quand le magazine Saveurs nous appelé l'été dernier pour savoir si nous étions intéressés pour participer à un salon d'un nouveau genre sur Paris, nous n'avons pas hésité trop longtemps. On a l'esprit pionnier ou on ne l'a pas ;-)
Cela nous permettait, pour une fois, de rencontrer les gens en live, alors que la plupart du temps, nos échanges se font "virtuellement". Faire connaissance avec nos clients, bien sûr, mais aussi faire découvrir nos vins et notre site à des personnes qui ne nous connaissent pas. Et il y en a beaucoup plus qu'on ne le pense : j'en ait fait le grave constat durant ces deux jours (mais comment pouvaient-ils vivre avant ? ).
Cela se passait sur l'un des lieux des plus hype du moment : le Ground countrol. (ah oui, vouzaussi, ça vous fait penser à Bowie ?). Mis à disposition du public depuis mai dernier, cet ancien dépôt de la SNCF destiné à être rasé est devenu provisoirement un lieu de teuf, rencontres et expositions très éphémères. On y trouve des poules, un baby-foot, une trattoria, quelques plantations bizarres (j'ai pas dit illégales), un barbier, une table de ping-pong et des transats un peu partout.
Cela oblige à une organisation un peu particulière. Le premier soir à 18 h, nous avons dû tout remballer vite fait car le lieu accueillait un concert dans la soirée... Et itou le deuxième, mais c'était moins embêtant. Le salon était fini.
J'avais amené douze vins qui sortaient de l'ordinaire sans être totalement extra-terrestre, dans une gamme de prix raisonnable : de 5.70 € à 13,50 €.
Deux bulles : le Brut de Syrah (original et facile d'accès) et le Crémant de Loire (assemblage hors du commun, élevage de 36 mois et rapport qualité/prix top).
Quatre blancs : Bistrologie (pas cher, compréhensible par tous mais en fait déjà très répandu à Paris et donc pas si étonnant que ça...); Sepp Grüner Veltliner (pour le coup, vraiment étonnant, mais plus typé, laissant perplexe certains dégustateurs), le Blanc qui tente (parce que je me suis dit "à Paris, ils aiment le vin nature" - en fait, pas tous... ) et Mer et Coquillage (voir l'explication du Blanc qui tente).
[Après coup, j'aurais pris un blanc nature en moins et un blanc un peu plus ambitieux, comme Ordovicien ou François 1er]
Cinq rouges : et pour quelques raisins de plus (pas cher, original : 100 % Nielluccio produit en Languedoc), Volcanique (bio abordable sur la gourmandise et la fraîcheur), les sens du fruit (bio, très peu sulfité, fruit superbe, vrai vin de repas... et pas trop cher), Alliance rouge (biodynamique, raffiné, complexe, super rapport qualité/prix) et Ikebana (biodynamique aussi, avec plus de fruit et de finesse, dans une appellation plus "branchée" : Pic Saint Loup).
Un moelleux : Maëlle (bio, un assemblage de ouf, pas cher ... et bon !)
Celui qui a le plus plu est l'Alliance rouge, de très loin. Ils mettaient souvent les couples d'accord : les messieurs aimaient sa puissance, les femmes son raffinement. Suivi de Et pour quelques raisins, d'une gourmandise assez irrésistible. Dans les blancs, Bistrologie a le plus plu, mais pas mal de personnes le connaissaient déjà... Dans les bulles, le Crémant avait la préférence des amateurs, tandis que les novices préféraient le Brut de Syrah.
En tout cas, c'était vraiment intéressant d'avoir les retours immédiats des visiteurs. Nous ne l'avons pas souvent dans notre métier de caviste en ligne... D'autant qu'il faut signaler que je n'ai croisé que des gens vraiment intéressés par ce que nous proposions. Le thème et le lieu du salon nous avait évité les soiffards opportunistes qui viennent picoler à moindre frais...
Même si la plupart des gens qui sont passés à notre stand ont craqué pour l'une de nos cuvées, ils ne pouvaient ramener chez eux qu'une ou deux bouteilles, étant venu à pied, en vélo ou en métro. On est loin de l'ambiance "vignerons indépendants" avec les clients qui chargent leur diable avec cinq ou six cartons... Si nous recommençons l'expérience, il faudra offrir la possibilité de visiter le site sur le stand, et de faire les commandes en ligne (avec livraison offerte).
Cela se passait sur l'un des lieux des plus hype du moment : le Ground countrol. (ah oui, vouzaussi, ça vous fait penser à Bowie ?). Mis à disposition du public depuis mai dernier, cet ancien dépôt de la SNCF destiné à être rasé est devenu provisoirement un lieu de teuf, rencontres et expositions très éphémères. On y trouve des poules, un baby-foot, une trattoria, quelques plantations bizarres (j'ai pas dit illégales), un barbier, une table de ping-pong et des transats un peu partout.
Photo la vie du rail - Crédit Ned
Cela oblige à une organisation un peu particulière. Le premier soir à 18 h, nous avons dû tout remballer vite fait car le lieu accueillait un concert dans la soirée... Et itou le deuxième, mais c'était moins embêtant. Le salon était fini.
J'avais amené douze vins qui sortaient de l'ordinaire sans être totalement extra-terrestre, dans une gamme de prix raisonnable : de 5.70 € à 13,50 €.
Deux bulles : le Brut de Syrah (original et facile d'accès) et le Crémant de Loire (assemblage hors du commun, élevage de 36 mois et rapport qualité/prix top).
Quatre blancs : Bistrologie (pas cher, compréhensible par tous mais en fait déjà très répandu à Paris et donc pas si étonnant que ça...); Sepp Grüner Veltliner (pour le coup, vraiment étonnant, mais plus typé, laissant perplexe certains dégustateurs), le Blanc qui tente (parce que je me suis dit "à Paris, ils aiment le vin nature" - en fait, pas tous... ) et Mer et Coquillage (voir l'explication du Blanc qui tente).
[Après coup, j'aurais pris un blanc nature en moins et un blanc un peu plus ambitieux, comme Ordovicien ou François 1er]
Cinq rouges : et pour quelques raisins de plus (pas cher, original : 100 % Nielluccio produit en Languedoc), Volcanique (bio abordable sur la gourmandise et la fraîcheur), les sens du fruit (bio, très peu sulfité, fruit superbe, vrai vin de repas... et pas trop cher), Alliance rouge (biodynamique, raffiné, complexe, super rapport qualité/prix) et Ikebana (biodynamique aussi, avec plus de fruit et de finesse, dans une appellation plus "branchée" : Pic Saint Loup).
Un moelleux : Maëlle (bio, un assemblage de ouf, pas cher ... et bon !)
Celui qui a le plus plu est l'Alliance rouge, de très loin. Ils mettaient souvent les couples d'accord : les messieurs aimaient sa puissance, les femmes son raffinement. Suivi de Et pour quelques raisins, d'une gourmandise assez irrésistible. Dans les blancs, Bistrologie a le plus plu, mais pas mal de personnes le connaissaient déjà... Dans les bulles, le Crémant avait la préférence des amateurs, tandis que les novices préféraient le Brut de Syrah.
En tout cas, c'était vraiment intéressant d'avoir les retours immédiats des visiteurs. Nous ne l'avons pas souvent dans notre métier de caviste en ligne... D'autant qu'il faut signaler que je n'ai croisé que des gens vraiment intéressés par ce que nous proposions. Le thème et le lieu du salon nous avait évité les soiffards opportunistes qui viennent picoler à moindre frais...
Même si la plupart des gens qui sont passés à notre stand ont craqué pour l'une de nos cuvées, ils ne pouvaient ramener chez eux qu'une ou deux bouteilles, étant venu à pied, en vélo ou en métro. On est loin de l'ambiance "vignerons indépendants" avec les clients qui chargent leur diable avec cinq ou six cartons... Si nous recommençons l'expérience, il faudra offrir la possibilité de visiter le site sur le stand, et de faire les commandes en ligne (avec livraison offerte).
Photo la vie du rail - Crédit Ned
Sinon, on ne peut que louer l'organisation de la jeune équipe de Saveurs : elle était gentille, serviable et efficace. Ce n'est pas toujours comme ça sur les salons... Elle a réussi à faire venir 5000 personnes en deux jours. Pour une "première", c'est une belle réussite !
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