Pour rappel, ce vin est un 100 % Bourboulenc planté en franc de pied au pied du Massif de la Clape sur des anciens marais salants. Ils doivent être inondés en hiver pour limiter les remontées de sel. Il n'y a donc aucune chance que le phylloxéra s'installe.
La robe est jaune pâle, brillante.
Le nez est intense et profond, sur le zeste de citron confit, le beurre aux algues, le pain grillé, avec une fine touche de fumée.
La bouche est de grande ampleur, immergeant le palais d'une vague de fraîcheur, avec une belle tension sans que l'acidité soit saillante, une matière dense et mûre d'une rare intensité aromatique (toujours le citron confit complété par des embruns marins).
La finale est tonique, enthousiasmante, avec une amertume limite violente, mais limite sublime, aussi. Un véritable hymne à l'agrume confit, beaucoup plus émouvant que la Marseillaise. Et plus long encore que les 14 couplets de la pré-citée. Et cette envie d'en reboire qui vous tenaille. Infernal.
Cerise sur le gâteau, il accompagne avec bonheur tout les produits de la mer, cuisinés ou pas, même les huîtres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire