Ce Riesling Zellberg était le seul membre de la famille Meyer que je ne connaissais pas encore. Il faut dire qu'il est plus réservé que son frère Grittermatte ou sa sœur Pucelle. ;-) N'empêche, on sent indiscutablement le lien de parenté, comme vous allez le constater dans les lignes qui suivent...
La robe est d'un bel or.
Le nez est fin mais pénétrant, sur le zeste de mandarine et la résine de pin.
La bouche est très ample, aérienne, avec en même temps cette sensation d'avoir une lame d'acier en bouche, nette, brillante, ciselée au laser. En tout cas - et c'est presque une constante dans les vins de ce domaine - pas du tout l'impression d'avoir un liquide en bouche (oui, je sais, c'est étrange, maizs c'est ainsi que je le ressens). Plutôt un gaz dense, presque solide.
La finale est franche, soulignée par une fine amertume, et un retour sur des notes d'agrume et de résine.
Un vin qui sort totalement des canons habituels, plus destiné aux esthètes amateurs de sensations rares qu'aux joyeux buveurs de vins glou-glou. L'anti-Bistrologie, quoi.
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