Tu m'intéresses, c'est le dernier opus de Frédéric Palacios. La suite logique d'une précédente cuvée : Cause toujours. Nous sommes ici sur une base Carignan (50%) complété par de la Syrah, du Grenache, et du Mourvèdre, vinifiés en grappes entières une dizaine de jours. Cela donne un vin plutôt plus léger que le reste de la gamme, même si on n'est tout de même pas sur un vin de fillette.
Contrairement à la Cuvée des Conti évoquée hier, ce vin demande un peu plus de préparation. Au départ, on perçoit de la volatile (qui fait penser à un vin de Barral, dans un style pas désagréable). Après une bonne aération, celle-ci s'atténue et se fond dans l'ensemble. Il y a aussi un peu de gaz carbonique qui apparaît au réchauffement. Un léger secouage, et ça disparaît.
Contrairement à la Cuvée des Conti évoquée hier, ce vin demande un peu plus de préparation. Au départ, on perçoit de la volatile (qui fait penser à un vin de Barral, dans un style pas désagréable). Après une bonne aération, celle-ci s'atténue et se fond dans l'ensemble. Il y a aussi un peu de gaz carbonique qui apparaît au réchauffement. Un léger secouage, et ça disparaît.
La robe est violacée sombre, presque noire.
Le nez est expressif, sur des notes de fruits noirs bien mûrs, de poivre, de cuir, d'épices douces, et une légère touche de noyau/pruneau.
La bouche est ample, mûre, à la chair dense et veloutée, tendue par une fine acidité qui étire et tonifie le vin.
La finale est savoureuse, avec juste ce qu'il faut de mâche, marquée par les épices et une touche mentholée/résineuse (Mourvèdre ?).
Au final, un vin bien équilibré, généreux sans être lourd, qui demande des plats tout aussi généreux pour ne pas l'écraser : un agneau de 7 heures, par exemple, avec toutes les herbes/épices du Sud qui vont avec. Le rapport qualité/prix (9,90 €) est franchemement top.
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