À l'origine, ces bouteilles de 50 cl d'Impertinent rouge 2010 étaient destinées à un client restaurateur. Et puis, finalement, il ne les a pas prises. Pendant plusieurs années, elles ont patienté dans l'entrepôt (entre 8°C l'hiver et 14 ° l'été) que l'on veuille bien s'occuper d'elles.
Le moment est venu. On pourrait même oser écrire – au risque de passer pour un patriote que je ne suis pas – "le jour de gloire est arrivé". Car ces bouteilles ont très bien évolué, commençant à dévoiler tout le potentiel de ce grand millésime qu'est 2010. Lorsque vous dégustez ce vin, nous n'avez pas du tout l'impression de boire " un p'tit Languedoc sympa", mais plutôt une jolie quille, vous incitant à énumérer les meilleurs producteurs de la région, en se demandant lequel d'entre eux a pu le produire.
La robe est grenat sombre très sombre, à peine translucide.
Le nez est fin et profond, pénétrant, sur des notes de fruits noirs (cerise, cassis), de sous-bois automnal et de pierre chauffée au soleil, avec en arrière-plan des épices de Noël.
La bouche affiche la tension typique des "vins sur schiste", sans avoir besoin de la moindre acidité pour la renforcer, emplissant le palais d'une matière veloutée, au fruit délicieusement décadent. L'ensemble a un côté séveux qui se renforce encore en finale.
Celle-ci est plus terrienne, avec des tannins plus marqués (mais bien mûrs), sur des saveurs résineuses et fumées persistant longuement.
Alors oui, certes, cette bouteille ne fait que 50 cl, mais elle offre tout le plaisir d'une 75 cl, voire d'un magnum. Sauf qu'il y a intérêt à n'être que deux - au maximum - pour la boire. Car sinon, la frustration risque d'arriver rapidement.
Alors oui, certes, cette bouteille ne fait que 50 cl, mais elle offre tout le plaisir d'une 75 cl, voire d'un magnum. Sauf qu'il y a intérêt à n'être que deux - au maximum - pour la boire. Car sinon, la frustration risque d'arriver rapidement.
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