mardi 19 juillet 2016

Papillon : c'est pas du vol !


Ça ne se voit pas sur l'étiquette, mais Papillon d'Orphée est passé de 2014 à 2015. Nous le savons, car Stéphane Lucas a indiqué le millésime sur le carton de 6 bouteilles. Pourtant, cette cuvée n'est pas en vin de France comme en 2014. Rien n'empêchait donc de donner cette information. Va comprendre...

Par rapport à l'année dernière, ce vin 100 % Braucol est un peu plus dense, mais il a gardé une grande fraîcheur, ce qui est loin d'être général en 2015. C'est la bonne nouvelle du jour :-) L'autre bonne nouvelle, c'est que le prix est resté très raisonnable. À 7.30 €, il est difficile de trouver mieux.

La robe est d'un pourpre sombre intense, opaque sans être très dense (c'est la couleur qui le rend imperscrutable).

Le nez est très expressif, avec une belle sensation de fraîcheur, sur des notes de cerise noire, noyau inclus, de fruits noirs sauvages (prunelle, sureau), et toujours cette note métallique/sanguine typique du cépage.

La bouche est ample, toute en rondeur, avec une matière veloutée qui vous tapisse le palais et toujours cette sensation de fraîcheur (notes mentholées/poivrées). L'ensemble est d'un bel équilibre, avec une sacrée digestibilité.

La finale a une mâche gourmande très Sud-Ouest qui accroche avé l'assent de là-bas, avec les arômes perçus au nez et en bouche, avec encore et toujours cette fraîcheur en ultime sensation. Elle réclame une cuisine un peu grasse – la VRAIE cuisine, quoi – ou une viande bien  épaisse. Bien accompagné, ce vin sera un pur bonheur !

Nota : je l'ai réessayé quelques heures plus tard avec un bout de fromage de chèvre et quelques rondelles de saucisson de mouton basque (peu gras, mais bien parfumé). Eh bien, c'est une vraie tuerie, ce vin, avec un fruit éclatant, une fraîcheur qui fait du bien dans ces temps caniculaires, et des tannins qui se sont bien adoucis en finale.




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