lundi 10 octobre 2016

La tire : ça pousse !


C'est assez logique : le 27 octobre 2015, je vous ai parlé du premier millésime de la Tire. Quasiment un an plus tard, voici venir le 2015. Je viens de relire ce que j'avais écrit alors. Je pourrais faire quasiment un copier/coller, à quelques nuance près. Mais bon, comme il faudrait que je réfléchisse assez longuement aux adjectifs/verbes/substantifs que je conserve ou que je modifie, je préfère repartir de zéro, ce sera plus simple ;-)

Pour rappel, La Tire provient du secteur schisteux de Fitou, avec un assemblage de Carignan (60 %, en vendange entière) et de Syrah (40 %, égrappée). Les deux sont réunis en cuve pour la fermentation alcoolique. 

La robe est grenat très sombre aux reflets violacés.

Le nez est étonnamment aérien, sur le coulis de fruits noirs (mûre, cerise), les épices douces, avec une touche lactée/fermentaire lui donnant un côté "brut de cuve".

La bouche est énergique, avec une matière dense et juteuse bourrée de fruits et d'épices (cannelle, girofle) et une sensation de fraîcheur sans que l'acidité soit perceptible (la magie du schiste ?). Le toucher est plutôt velouté, avec des tannins bien mûrs qui demandent encore à se fondre un peu (mise récente).

La finale a une mâche affirmée sans que ce soit dérangeant (mais reconnaissons que ce n'est pas un "vin de fillette"), toujours sur ce fruit pétaradant et ces épices, se prolongeant sur des notes de poivre cubèbe. Cela aurait pu faire – ou fera –  un joli vin de BBQ. Mais pour l'hiver qui vient, mon p'tit doigt me dit qu'il accompagnera avec bonheur daubes, cassoulets et autres confits. 



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