jeudi 25 janvier 2018

Verdejo : y a buen !


Le Rueda dont j'avais vanté les mérites il y a bientôt un an a subi un sévère relooking, nom inclus. Mais il y a toujours un chouette vin dans la bouteille, même s'il diffère légèrement du 2014 et du 2015. L'aromatique est moins classique – d'étonnants fruits rouges – mais il y a toujours cette grande fraîcheur due à l'altitude du vignoble (700-800 m). s'il fait chaud en journée, les nuits sont glaciales, préservant l'acidité du jus des raisins. Aussi, à l'aveugle, difficile d'imaginer que l'on est en Espagne...

La robe est jaune paille, brillante. 

Le nez est fin et séducteur, sur les fruits jaunes (melon, pêche), le cassis et la framboise (si, si !) légèrement lactés. 

La bouche est tonique et élancée avec une très fine acidité qui étire l'ensemble au-delà même de la finale. Elle est enrobée d'une matière ronde, mûre, croquante, et soulignée par un subtil perlant. L'ensemble est frais et équilibré, loin de l'idée que l'on pourrait se faire d'un fin (plus que) sudiste. 

La finale est nette, savoureuse, finement mâchue, avec une légère amertume qui pourrait faire penser au chenin, et le cassis/framboise qui vient conclure agréablement, prolongé par de fines notes salines.

Ce vin pourra être bu juste pour lui même  à l'apéro, et sera très polyvalent sur un repas : poissons, viandes blanches, risotto, fromages de chèvre, pâtes fleuries... (8.00 €)



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire