Au départ, j'ai ouvert cette bouteille de Carignan blanc Sous la montagne pour savoir comment était ce 2017 par rapport au 2016, car je prévoyais d'en mettre dans des box(es). Dès que j'ai eu le nez au-dessus du verre, j'ai pressenti une (inattendue) pépite : c'était foisonnant, légèrement décadent, le temps ayant commencé à faire son oeuvre. La bouche m'a confirmé mes impressions : y a du vin, comme on dit. Par contre, c'est maintenant qu'il faut le boire, car je ne pense pas qu'il sera meilleur qu'aujourd'hui. Il est juste à point.
Je vous laisse découvrir son prix sur le site. On peut dire que c'est cadeau au vu de ce qu'il y a dans le verre.
La robe est or pâle, brillante, très légèrement frizzante.
Le nez est profond, complexe, sur le citron confit, l'ananas, la truffe, le silex frappé...
La bouche est élancée, tonique, étirée par une fine acidité traçant, tout en déployant une matière ronde, mûre, étonnamment aérienne, au toucher doux, caressant, hérissée de micro-bulles finement crépitantes qui apportent de la fraîcheur.
La finale poursuit la dynamique, mais affiche une plus grande concentration – une sévosité oserai-je dire – et une amertume plus marquée – on croque dans l'écorce de citron – avec une persistance sur des notes salines, marines et épicées (poivre timut).
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