mercredi 5 mai 2021

Pas vu pas pris : le millésime de la maturité ?

Même s'ils étaient irréprochables, je n'ai jamais été fan des deux premier millésimes de Pas vu pas pris, le chardonnay bio (et non boisé) de Jeff Carrel. La donne change sacrément avec le 2020. Sans exagérer, on peut dire que c'est d'la bombe. Contrairement à certaines cuvées confidentielles que l'on ne peut qu'avoir que quelques semaines par an,  on ne devrait pas en manquer jusqu'à l'apparition du 2021 (si tant est qu'il y en ait, croisons les doigts).  Et non seulement nous ne limitons le nombre de bouteilles par commande, mais nous vous faisons une remise si vous l'achetez par 6, 12  ou 24. Elle est pas belle, la vie ? 

La robe est jaune paille, brillante. 

Le nez est très expressif – sans tomber dans la vulgarité – sur la poire mûre, la bergamote, la mélisse, et une touche de craie humide. 

La bouche éclate de fraîcheur dès l'attaque,  envahissant tout le palais d'une matière vive et revigorante;  à la fois mûre / moelleuse et vibrante / cristalline.  Avec en parallèle une aromatique toute aussi paradoxale, mêlant les fruits mûrs et exotiques – ananas,  fruit de passion, pomme chaude – et les agrumes confits – mais néanmoins très frais. Rajoutez là-dessus un léger filet de gaz larguant juste ce qu'il faut de micro-bulles crépitantes, et c'est le bonheur. 

La finale non seulement confirme les bonnes impressions, mais les renforce : c'est encore plus pêchu et concentré, tout en restant très frais. En plus de l'ananas, on  a de la pêche jaune, de la citronnelle, du lemon curd, et toujours ces micro-bulles crépitantes. Rhââ lovely,  comme disait mon auteur de BD préféré. 








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