mardi 22 février 2022

La rebellitude n'est plus ce qu'elle était !


Nous avons reçu en fin de semaine dernière les 2021 signés Alban Michel, le punkovino des Corbières. Et bonne nouvelle : ils me paraissent encore plus accessibles à tous que les 2020, y compris sur les cuvées Alcoolitre. Si un peu de gaz ne vous dérange pas, tout devrait pouvoir vous plaire. Alors, c'est un peu dommage pour ceux qui appréciaient les vins destroy du biodynamiteur de Feuilla : ils risquent de rester sur leur faim en terme de sensations fortes. Mais perso :  ça me va bien que les vins d'Alban puissent rencontrer un plus large public. 


La robe est d'un or intense aux reflets cuivrés, légèrement voilée. 

Le nez est dominé par les notes muscatées complétées par l'écorce d'orange séchée et le miel de sarrasin. 

La robe est ronde, ample, enveloppante, avec une matière douce assez dense,  au toucher moelleux / veloutée, sur l'abricot mûr et la pêche jaune, le tout rafraîchi par un très léger perlant. 

La finale est droite, nette, avec plus de concentration mais pas moins de gourmandise, mêlant les fruits jaunes à la rose et à la fleur d'oranger, et une persistance sur les épices, l'orange amère et le muscat.


Alcoolitre blanc (16.50 € le litre)

La robe brillante est dorée, tirant sur l'orangé / cuivré. 

Le nez est plutôt discret, sur frangipane, la cire d'abeille et l'écorce d'agrume séchée. 

La bouche est élancée, fraîche, tonique, étirée par une fine acidité (et un trait de gaz carbonique), et offre une matière affûtée, traçante, paradoxalement aussi épicée que désaltérante. 

La finale est encore plus tendue, plus intense, aussi, dominée par l'écorce d'orange séchée, complétée par les épices. 


Alcoolitre rouge (15.90 € le litre)

La robe est grenat sombre, légèrement translucide. 

Le nez est frais sympa, rappelant les vins d'un autre siècle, sur les fruits rouges et noirs et la cave de papy. 

La bouche est ronde, souple, fruitée, avec une grande fraîcheur pour un vin du sud, et plus complexe qu'elle n'y paraît au premier abord. 

La finale est savoureuse, finement mâchue, avec un fruit encore plus frais et gourmand, et une jolie finale qui vous rend nostalgique des vins d'antan. 

La robe est pourpre très sombre, quasi opaque. 

Le nez est gourmand, sur le coulis de fruits noirs, souligné par les épices. 

La bouche est ronde, ample, veloutée, avec une matière juteuse / pulpeuse au fruit expressif, frais, rafraîchie par un léger perlant. 

La finale gourmande gagne en tonicité et en fraîcheur, avec une fine mâche savoureuse qui le rend encore plus canaille. Délicieux !


La robe est grenat / pourpre très translucide. 

Le nez est frais sur des notes florales et fruitées, et une légère touche minérale / fumée. 

La bouche est ronde, ample, aérienne, avec une matière très légère, fruitée, pétante de fraîcheur,  et un gaz carbonique bien présent. 

La finale est délicieusement mordante, avec un fruit très canaille et un peps irrésistible. 


La robe est grenat sombre au reflets violacés, légèrement translucide. 

Le nez est séducteur, sur les fruits noirs mûrs, la garrigue et les épices.

La bouche est ronde, ample, enveloppante, déployant une matière finement veloutée, juteuse, soulignée par un léger perlant. Le fruit est bien présent, d'une belle fraîcheur aromatique. 

La finale est tonique, fruitée, pétante de fraîcheur, sur la mûre et la cerise noire, complété par quelques épices (et une rétro sur la "souris").  

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