mardi 12 juillet 2022

Sans histoire, mais pas sans intérêt

 

Pour un vin qui s'appelle Sans histoire, c'est quasiment la love story entre lui et moi depuis que je l'ai découvert l'autre jour. Pourtant, lorsque j'ai mis mon nez au-dessus du verre, c'était pas vraiment ça. Bougon, le garçon. Mais dès la première gorgée, ce fut chabadabada. Rarement un rosé m'a autant séduit. Faut dire que ça ne ressemble pas du tout un rosé. C'est le genre de vin qui mériterait d'être servi dans un verre noir, histoire de ne pas se faire influencer par sa couleur, même si elle est jolie. Il serait fort à parier que la plupart des dégustateurs croiraient boire un verre blanc. 

La robe translucide est  entre la framboise et le pétale de rose. 

Le nez est plutôt discret, légèrement réduit, laissant s'échapper de la groseille et des notes fumées et grillées. 

La bouche est ronde, très ample, aérienne, d'une fraîcheur aussi intense que délicate, étirée par une acidité arachnéenne,  et dotée d'une  matière vaporeuse, caressante. 

La finale gagne encore en fraîcheur et en peps, sur la griotte et la groseille à maquereau, avec une persistance sur les notes fumées / grillées et la terre humide. 

Griotte sur le gâteau : son prix n'est pas excessif : 12 €. 



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