D'abord un mot sur l'Aligoté : il est l'un des nombreux frères du Chardonnay et du Melon de Bourgogne, puisqu'il est aussi le fruit du croisement entre le Gouais Blanc et le Pinot Noir. Il n'a pas remporté un grand succès dans le reste de la France puisqu'on ne le trouve toujours qu'en Bourgogne. Par contre, il est populaire en Crimée et en Roumanie. où il sert à produire des vins effervescents.
Était-ce pour faire l'acidité souvent excessive des vins à base d'Aligoté ou pour mettre en avant un autre produit régional,, toujours est-il que le Chanoine Kir, résistant et député-maire de Dijon popularisera son mélange avec la crème de cassis. Il servait le Kir aussi bien à la maire de la capitale régionale qu'à l'assemblée nationale. Et bientôt toute la France l'adopta, en remplaçant bien souvent l'Aligoté par un vulgaire vin blanc.
Perso, je préfère boire un blanc sec au naturel a l'apéritif, mettant toutes les papilles en éveil. Comme cet Aligoté 2012 de Céline et Laurent Tripoz. Il est encore tout jeune, mais déjà très avenant, et n'a vraiment pas besoin de cassis pour briller !
La robe est or pâle.
La bouche est fraîche, savoureuse, avec un côté cristallin, désaltérant, sur des notes finement citronnées. L'ensemble dégage une belle sensation de pureté.
La finale est marquée par une noble astringence évoquant l'écorce d'agrume, augmentant encore l'appétence, et l'envie de s'en resservir un autre verre !
Un vin jouissif dans la simplicité, pouvant vite mener à l'addiction. Prudence, donc.
l'aligoté est aussi présent, et de belle manière, dans la campagne viticole genevoise !
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