Yin et Yang, car ce vin est un assemblage entre deux cépages complémentaires, LA Syrah et LE Cinsault. ELLE est puissante, IL est fin. ELLE est épicée, il est floral. ELLE est sombre, IL est clair. Et pourtant, ces deux là étaient faits pour se rencontrer et s'unir...
Du fait de l'assemblage avec le pâlot Cinsault, la robe est d'un pourpre violacé moins intense que le n°1.
Le nez est moins dominé par le poivre, plus fin et délicat, laissant s'exprimer les fleurs , les épices, mais aussi la fameuse fraise confite que l'on trouve chez Reynaud (Rayas, Domaine des Tours, etc.)
Ben tiens, en parlant de Reynaud, la bouche sphérique est d'une finesse surperlative, douce et enveloppante, avec un équilibre absolument irrésistible, entre fraîcheur et épices. On n'a plus vraiment l'impression de boire du vin mais de téter l'ambroisie directement au sein originel, sans impression de satiété. Ouh, que c'est bon !
En toute logique, la finale est en finesse, avec une fine mâche très savoureuse, mais plutôt courte, donnant par là-même encore plus envie d'y revenir...
Vraiment un grand MIAM d'honneur pour ce vin d'une rare gourmandise. Bon, il n'a qu'un seul défaut, le prix : 7.40 €. Pas assez cher pour s'imposer une discipline, genre demain, j'arrête...
Très bon article!
RépondreSupprimerCe vin doit avoir un goût assez intrigant par ce mélange des extrêmes.
Merci pour cette information, j'essaierai de me dégoter ce petit vin pour y goûter!