Jean-Louis Denois n'ayant pas refait de Blanc de Syrah en 2012, nous étions ravis lorsque les Mondon-Demeure nous ont annoncé qu'ils en avaient fait un : Syrah blanche. À l'ouverture de la bouteille ... surprise : déjà le "blanc" de Denois était borderline avec sa roble "or rose", mais celui franchit allègrement la ligne avec une couleur entre "oeil de perdrix" et saumon. Nous avons en fait affaire à un rosé de pressée qui ne dit pas son nom.
Voilà pour l'aspect visuel. Mais qu'y-a-t-il dans le verre ?
Le nez est particulièrement expressif : fruits jaunes, fleurs, avec une petite touche framboisée et une pointe de poivre, virant avec l'aération à la feuille de menthe froissée.
L'attaque en bouche est douce et ample, avec une matière délicate, aérienne, et une sensation de gras "vaporeux" (je veux dire par là que l'on sent du gras, mais il ne semble rien peser). L'acidité est d'une grande discrétion tout en apportant l'équilibre nécessaire.
La finale est nette, fruitée et épicée, laissant un bon goût de framboise en bouche. Si vous le servez un peu chaud, une amertume fait son apparition, évoquant le quinquina.
Ce rosé me semble très polyvalent. Il ira tout aussi bien en apéritif qu'avec des salades d'été, des plats épicés, exotiques, et même avec une salade de fruits ! Bon rapport qualité/prix (8 €)
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