Nous étions 5 jeudi dernier à boire les 5 seaux d'Émile et Rose. Ce qui fait tout de même 1 seau chacun. Eh bien, même pas mal au crâne le jour-même ou le lendemain. Si c'est pas une preuve que les vins bio peu sulfités sont inoffensifs !
Vous l'avez compris, 5 seaux est un jeu de mot pour dire en "codé" que c'est un pur Cinsault. En fait, vu que c'est un vin de pays, il est tout à fait possible d'indiquer le cépage, mais une fois qu'on est rebelle dans l'âme, on prend le pli, et on continue à l'être même quand ce n'est pas nécessaire (pour info, le nom du cépage est indiqué en contre-étiquette).
On pourrait se dire qu'un vin souple ne nécessite, voire ne supporte pas un carafage. Il a pourtant été nécessaire (c'est pour cela que la bouteille est vide sur les photos) car le nez était marqué par une certaine réduction. Pas violente, certes, mais je trouvais que ça manquait de pureté (il avait des notes de "marée basse" au port de Guilvinec). Il a été carafé une bonne heure et servi ainsi.
La robe est pourpre violacée, de belle intensité.
Le nez a vraiment bénéficié de l'aération : nous sommes sur de belles notes florales (violette, pivoine) ainsi que sur des baies sauvages et les épices (poivre).
La bouche est ronde et fruitée, avec du peps, de la fraîcheur et des tannins finement veloutés. La finale est épicée, sans grande longueur ni complexité, mais ce n'est pas vraiment ce qu'on lui demande. Il a accompagné un couscous sans broncher.
Lorsque j'ai dit à mes invités qu'il ne valait que 5.65 € … ils étaient sur le c... (de ma radinerie ou du super rapport qualité/prix, je ne saurais jamais : ils sont trop polis pour le me dire)
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