lundi 2 juin 2014

Riesling Muenchberg 2012 : sévère risque d'addiction


Lorsque nous avions reçu les 2012 de Patrick Meyer à l'automne dernier, le Muenchberg 2012 n'était pas alors encore disponible. Maintenant qu'une majeure partie des 2013 est arrivée, il est enfin là, et ça valait le coup d'attendre.

La robe d'un beau doré, lumineuse.

Le nez fin, à la limite du vaporeux, sur le zeste d'agrume (cédrat, yuzu),  le calisson d'Aix et la feuille de citron Kafir (Eric Verdier, sors de mon corps !)

La bouche est d'une grande ampleur, douce et aérienne, dans l'esprit des autres 2012 du domaine (Grittermatte, Gewurz Pucelles), avec de la fraîcheur et de la verticalité, une grande intensité aromatique, et une superbe amertume évoquant l'écorce de pomelo, blanc inclus. Elle se poursuit et s'accentue dans la finale pour devenir immense, obsessionnelle...

Un vin aussi enivrant pour l'esprit que pour le corps.

A ne pas boire trop frais pour en apprécier toute la complexité (14 °)


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