mardi 15 avril 2014

Le chant du Pinot noir




C'est même pas fait exprès : hier, j'évoquais un Pinot blanc. Aujourd'hui, c'est au tour du Pinot noir. J'avais dégusté le millésime 2011 du Chant de la tour il y a tout juste un an (lire ICI). Nous venons de passer au 2012, et je voulais m'assurer qu'il avait autant de charme que son grand frère.
La réponse est assurément un grand OUI. Je pourrais quasiment faire un copié/collé.
La robe est rubis translucide.
Le nez est un peu discret à l'ouverture, gagnant beaucoup à l'aération. On découvre alors des notes de griotte, de groseille, d'épices et de terre fraîchement retournée.
La bouche est d'une pureté totale, avec un côté cristallin, des tannins en soie arachnéenne, et un fruit croquant, d'une grande évidence. Le Pinot noir tel que je l'aime, simple et grand à la fois, sans le fard de l'élevage en barrique.
La finale toute en finesse ne casse pas ce moment de grâce. Au contraire, elle donne envie de se resservir. La bouteille n'a d'ailleurs pas fait un pli (j'étais pas tout seul...).
PS : il faut bien sûr aimer ce style de vin évanescent. Le millésime 2012 a été compliqué en Bourgogne, particulièrement pour les rouges. Je pourrais parfaitement comprendre que l'on puisse passer totalement à côté en le trouvant sans matière ni intensité aromatique. Pour ceux-là, nous avons plein d'autres vins qui correspondront à leurs attentes.

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