Lorsque j'ai jeté mon dévolu sur cette bouteille de Magnus pour en faire ma bouteille du jour, je n'avais pas percuté que c'était le même producteur que le vin de la veille, à savoir Dominique Andiran. Ceci dit, ils n'ont pas grand chose à voir. L'un est blanc, l'autre rouge. L'un est à base de Colombard. L'autre des cépages bordelais (Merlot, Cab Franc, Cab Sauvignon ) complété de Tannat. Ils ont en commun d'être des vins simples dans le bon sens du terme (pas prise de tête, quoi), expressifs gourmands, sans chercher midi à quatorze heures. Et j'oubliais ... abordables (8.00 € pour le Magnus).
La robe est rubis sombre, un peu trouble (probablement non filtré)
Le nez sur le fruit bien mûr (fraise, cassis, grenadine) épices, poivre, et même floral, avec beaucoup de peps et de fraîcheur.
Bouche ronde, gourmande, finement veloutée, tonique, au fruit intense, avec une belle acidité très "Cabernet" bien fondue et qui étire l'ensemble.
La finale épicée, charnue, fraîche, a une mâche délicatement rustique qui réclame un plat ad hoc (non, pas du haddock..). Diablement bon, surtout après une bonne aération.
À noter qu'au bout de deux jours d'ouverture, il prend des accents floraux au nez comme en bouche, tout en gagnant en finesse et en légèreté. N'hésitez donc à pas à le carafer longuement.
À noter qu'au bout de deux jours d'ouverture, il prend des accents floraux au nez comme en bouche, tout en gagnant en finesse et en légèreté. N'hésitez donc à pas à le carafer longuement.
PS : il y a un peu de gaz au départ qui disparaît à l'aération ou en secouant énergiquement la bouteille.
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