lundi 8 décembre 2014
Le 5 Montpeyroux : tip-top !
Cela faisait deux ans que je n'avais pas regoûté le Montpeyroux produit par l'équipe de Malavieille. A l'époque, j'avais fait un comparatif avec son homonyme, le 5 de Saint-Saturnin. Mais comme ce dernier a été comparé il y a peu avec un autre Saint-Saturnin, je vais donc me contenter de déguster ce Montpeyroux en solo ;-)
Il est donc composé d'une belle majorité de Syrah (70 %) complétée par du Grenache (70 %). Et élevé en barriques de plusieurs vins, plus pour la micro-oxygénation que pour le boisé (que l'on ne perçoit pas du tout).
La robe est grenat très sombre avec des reflets violacés.
Le nez sent (jamais) trop bon dès le premier verre versé : crème de framboise et de mûre relevée par des épices (poivre, épices de noël) et une touche d'encens (benjoin).
On peut sentir en bouche dans un premier temps un peu de gaz carbonique, mais il disparaît en agitant un peu la bouteille (ou en carafant pour ceux qui se refusent à ce geste).
Une fois le gaz parti, on peut profiter pleinement de ce vin : la bouche est tout en rondeur, avec une matière dense et veloutée, à l'aromatique intense (poivre, tapenade, genièvre) et une fraîcheur balsamique, entre ciste, menthol et eucalyptus. L'équilibre est vraiment superlatif. A l'aveugle, on imaginerait plus boire un vin qui vaut le double du prix.
Cela se conclut sur une mâche gourmande et épicée, poivrée et réglissée à souhait. Pas d'une longueur folle, mais on s'en f... un peu.
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