mardi 19 mai 2015

Beaujolais blanc : l'effet 2014, aussi.


Le climat très particulier de 2014 n'a pas eu qu'un effet bénéfique que sur les vins rouges. Les blancs sont aussi concernés. Quelle que soit la région, ils ont tous une grande fraîcheur. Mais contrairement par exemple à pas mal de 2013, elle ne se définit pas par une acidité saillante, mais elle est au contraire très diffuse, quasi imperceptible, même si les analyses montrent qu'elle est bien là. Où c'est peut-être le plus frappant, c'est dans les vins habituellement tranchants comme le Riesling ou le Muscadet, très frais en 2014, mais sans arêtes vives.
 
Habituellement, ce Beaujolais blanc de la famille Jambon est déjà bien équilibré. Mais il a en plus en 2014 un côté friand, gourmand qui le rend assez irrésistible. On n'est bien sûr pas sur du grand Chardonnay, mais on se régale !
 
La robe est jaune très pâle, plus Chablis que Bourgogne sud.

Le nez est très expressif évoquant certains bonbons de mon  enfance (le roudoudou !),  mais aussi le beurre frais et la poire bien mûre.

La bouche est ample, ronde, éclatante de fraîcheur, avec une aromatique toute aussi expressive que le nez, sans tomber dans l'excessif. C'est tout simplement gourmand, avenant, d'une limpidité totale.

La finale joue en finesse sur le registre amertume/astringence, avec des notes de fruit blanc et de craie mouillée.
 
Le profil aromatique et la structure de ce vin le destinent plus à l'apéritif qu'à accompagner un plat gastronomique.
 
 

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