mercredi 2 septembre 2015

Lo sang del Païs : indestructible !


Ce billet n'était pas prévu, mais j'ai ressenti le besoin de parler du "miracle" auquel j'ai assisté hier. J'avais ouvert Lo sang del Païs 2014 le 6 août pour en parler sur le blog le 7 août. C'était le dernier billet avant des vacances d'une semaine en Belgique . De ce fait, la bouteille n'a jamais été finie. Elle a attendu sagement mon retour. Lorsque je suis revenu, il y avait plein d'autres vins à déguster et je l'ai oubliée, la pôvre. Et puis dimanche, alors que je me préparais à amener mes bouteilles au container de recyclage, je retombe dessus. Je retire le bouchon. Je sens. Pas d'odeur de piqué. Y a même du floral. Je rebouche. Et ne la vide pas dans l'évier.

Le lendemain, je m'en sers un verre. Le nez est entre la pivoine, la violette et toujours ce "fer poivré" qui est la signature de ce cépage. En bouche, il est d'une douceur incroyable, limite gazeux/impalpable. Et puis un p... de fruit. Mais pas de volatile. Pas d'oxydation. Ni de durcissement des tanins.

Pourtant, on ne parle pas d'un vin super-concentré qui pourrait profiter du pouvoir anti-oxydant des anthocyanes. C'est un vin léger, d'entrée de gamme, fait pour être bu dans les 3-5 ans. Mais c'est vrai qu'il est issu du Mansois (= Fer Servadou ou Braucol) et que ce cépage semble être très bien muni face à l'oxygène. J'ai le souvenir d'une bouteille de  Champ d'Orphée non sulfitée qui n'avait pas évolué d'un pouce au bout d'une semaine d'ouverture.

Vous n'êtes bien sûr pas obligé de faire la même chose chez vous. Mais si d'aventure vous l'oubliez quelques jours, ne vous inquiétez pas : vous devriez la retrouver dans un état proche de celui où vous l'aviez laissée!


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