Dernière prend ici un double-sens, puisque cette cuvée de Moelleux 2003 a été redécouverte dernièrement dans le stock de Marie-Annick Lemaire-Fournier (et différente de la cuvée que nous avions eue précédemment). Et dernière, parce que le filon commence à se tarir (snnniiifff) le domaine s'étant arrêté en 2004.
On est encore sur un style différent des Morandières, de la Coudraie ou du Vouvray sec. Plus intense, tout en restant fin et aérien, sans lourdeur.
Le nez est fin et intense, sur le coing confit, le miel de châtaignier et l'encaustique.
La bouche est fraîche, tendue, de belle ampleur, avec une matière soyeuse et élégante qui vous caresse tout le palais d'un voile doux et sensuel.
Cela se conclue sur un très beau retour sur l'amer, entre coing et bigarade, persistant sur des notes safranées, avec une très légère douceur qui rappelle sans insistance que ce vin est un moelleux, mais c'est presque dur à croire tant l'équilibre est superlatif.
Hier soir, je l'ai dégusté avec un morceau de Parmesan et de la pâte de coing portugaise. Accord simple mais superbe.
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