vendredi 9 juin 2017

Des Caprices et encore des Caprices...


Je veux parler bien sûr des vins du Mas des Caprices (pour la visite du domaine, ça se passe ICI). Restaurateurs en Alsace dans une vie antérieure, Pierre et Mireille Mann ont vraiment apporté du sang neuf à une appellation âgée de 60 ans cette année. Si on devait résumer le style maison, ce serait "tension et fraîcheur". On sent que le métier revient lorsque l'ancien cuistot assemble  ses différents lots,  certains issus de schiste, d'autre de calcaire, pour arriver au juste équilibre. Le résultat  final : des vins d'esthète, dont la pureté sans concession peut aussi bien enchanter que déplaire. Revue en détail des cuvées qui viennent de nous revenir...

 


La robe est jaune pâle, brillante.

Le nez est plutôt discret, sur le zeste de citron fraîchement râpé et la craie humide (comme une impression de se balader dans une carrière troglodyte). Une pointe de gingembre, aussi.

La bouche est ronde, fraîche, désaltérante, avec l'impression d'avoir une eau de torrent qui s'écoule en bouche, avec ce goût de caillou mouillé. Amateurs de minéralité, vous ne serez pas déçus.

La finale a une mâche finement crayeuse, soulignée par des notes citronnées et salines.


La robe est entre le pétale de rose et le saumon (clair).

Le nez est fin, profond, sur les petits fruits rouges (groseille, framboise), l'écorce d'orange et les épices. Et puis une touche d'ardoise humide.

La bouche est élancée, tendue, avec une matière fluide et fraîche, gagnant en chair et en vinosité avec le réchauffement. On retrouve un peu aussi cette sensation d'eau de torrent, mais avec plus d'énergie.

La finale est corsée/épicée avec là aussi une fine mâche. Et une vinosité qui se renforce sur des notes de framboise poivrée, faisant penser à un Blanc de noir champenois (ou à un rosé de saignée).



La robe est pourpre violacée sombre, mais tout de même translucide.

Le nez est expressif sur la prune rouge et la cerise noire (et non l'inverse), avec un côté "noyau". Et même amande du noyau. Une pointe d'épices, aussi.

La bouche est ronde, veloutée, au fruit frais et intense (jus de cerise à donf '). On peut trouver que ça manque un peu de fond. Mais ce n'est pas le but recherché : on est dans le glouglou... 

On retrouve la mâche crayeuse en finale alors qu'on imaginerait plus de fluidité (effet de la mise récente ?) mais le fruit épicé emporte tout sur son passage. Et la gourmandise prend le dessus.



La robe est rouge cerise framboisée translucide.

Le nez est fin, sur les petits fruits rouges confits et épicés.

La bouche est ronde, ample, très fraîche, avec un fruit super gourmand,

La finale est là encore finement mâchue, avec une palanquée d'épices et la cerise confite, et le noyau qui revient pour apporter une p'tite touche douce/amère. Pfffiou, que c'est bon !!!

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