Si l'assemblage est le même que l'année dernière, ce vin blanc de Cahors – qui n'a évidemment pas le droit de le revendiquer – associe les deux grands cépages ligériens : le Chenin et le Sauvignon. À la dégustation, le Chenin ne fait aucun doute. Tout y est : acidité, amertume, aromatique... Par contre, le Sauvignon est beaucoup plus discret, au point où l'on se demande s'il y en a vraiment dans la bouteille. Cela vaut certainement le coup d'en conserver une quille un an ou deux, ou même plus, histoire de voir comment la partition entre les deux cépages va évoluer. On pourrait avoir des surprises. Pour l'heure, vu que j'ai plus d'affinité pour le Chenin que pour le Sauvignon, cela me convient très bien :-)
La robe est or pâle, très légèrement trouble (pas filtré).
La robe est or pâle, très légèrement trouble (pas filtré).
Le nez est expressif et gourmand, sur les fruits blancs (pomme, poire) rôtis au beurre, avec une touche de miel et de coing. On subodorerait un vin moelleux...
La bouche allie la rondeur à la vivacité, avec une matière mûre, au toucher moelleux, profond, et une acidité presque tranchante, tendue, renforcée par un léger gaz. Il faut avoir une certaine affinité avec cette acidité typique du Chenin sur calcaire pour apprécier ce vin.
La finale prolonge les sensations de la bouche, avec une acidité toujours soutenue couplée à une amertume là aussi très Chenin. Et en même temps, il y a du fruit de la gourmandise, avec le retour du miel et du coing.
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