lundi 27 avril 2020

Et si vous passiez à la Beebine ?


Ce n'est pas si souvent que l'on sort du cadre du jus fermenté de raisin. Nous vous avions déjà parlé bière et alcool fort, mais jamais d'hydromel. Il se trouve que l'un de nos producteurs de vins, Henri Duporge du Château le Geai, s'est lancé dans l'aventure. Il hébergeait jusqu'à l'année dernière des ruches sur ses terres, et il a fait ce premier essai avec sa part du miel récolté. 

Le process est assez simple : il mélange dans un cuvon en inox du miel  et de l'eau (230 g/l) et il fait fermenter le tout jusqu'à ce que ça se stabilise. Puis il rajoute du miel de ronces, pour apporter plus d'arômes et de douceur ...et ça donne Beebine, une cuvée sans autre prétention que d'être gourmande, facile à boire. La complexité viendra lorsque Henri aura acquis de l'expérience. 

À partir de cette année, le miel proviendra des propres ruches du domaine : Henri est devenu apiculteur. Cette nouvelle activité le passionne et lui donne un autre regard sur toutes les fleurs qui peuvent pousser sur son domaine. 

La robe est jaune pâle, trouble.

Le nez est très expressif, sur le miel, la cire d'abeille et la fleur d'acacia.

La bouche est ronde, fraîche, croquante, avec un léger perlant qui apporte du peps et un peu de tension. Le miel est évidemment présent, mais c'est fin, subtil, tout en douceur : une vraie caresse en bouche.  On peut aussi trouver des notes fruités comme le melon ou la pêche blanche.

La finale est savoureuse, mêlant l'acidité carbonique à une fine astringence, sur fond de miel et fleurs blanches, avec une légère persistance sur la cire d'abeille.

Beebine peut être bue pour elle-même, un après-midi d'été au bord de la piscine, mais aussi accompagner un melon & jambon cru, ou pourquoi une faisselle de fromage  frais arrosée de miel d'acacia ? 




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