mercredi 26 janvier 2022

2020, encore et toujours !


Il n'y a pas de raison que les vins de Bergerac ne profitent pas des conditions offertes par le millésime 2020. Surtout avec un vigneron (sur)doué comme Julien Auroux. Par contre, ici, les degrés sont dans les normes des années récentes (14.5 %). Faut dire le Merlot, ça grimpe vite. Heureusement, il est tempéré par du Malbec et du Cabernet-Sauvignon qui permettent d'éviter toute lourdeur. Cela dit, on est sur le fil, car la matière est riche. A l'ouverture de la bouteille, je l'avais trouvé un peu pataud car il était alors un poil trop chaud (resté plusieurs heures dans le bureau). Je l'ai mis 10 mn au frigo. Et là miracle : on obtient le vin que je décris ci-dessous qui est une merveille d'équilibre !

La robe est pourpre très sombre, opaque (cf photo du bas)

Le nez mêle les fruits noirs qui mijotent dans le chaudron à une fine touche mentholée / poivrée. 

La bouche est ronde, ample, enveloppante, déroulant une matière douce, veloutée, élégante, au fruit mûr et expressif, équilibré par une fraîcheur aromatique classieuse  qui apporte également de la tension – l'effet Cabernet-Sauvignon ? 

La finale prolonge cette tension tout en respectant la finesse de la texture, avec une subtile mâche prenant rapidement de l'ampleur, toujours avec élégance. C'te classe !

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