Marginal, c'est le Bien luné à l'envers. Ce dernier comprenait beaucoup de Grenache et un peu de Syrah. Le Marginal, c'est beaucoup de Syrah avec un peu de Grenache. On perd donc en finesse et en gouleyance pour gagner en chair et en caractère. On est sur un vin plus viril, mais néanmoins super attachant, façon Bébel dans ... le Marginal.
La robe est poupre sombre, limite opaque.
Le nez est riche, intense, sur la crème de mûre, la tapenade, le bacon, le poivre noir.
La bouche est ronde, ample, avec une matière dense et charnue, gourmande, fraîche, débordante de saveur et d'épices. J'ai déjà employé le terme il y a peu, mais il y a quelque chose de jouissif dans ces sensations multiples.
La finale longue et intense a une mâche très savoureuse, sans dureté aucune, avec l'amertume de l'olive noire mêlée au laurier et au poivre (et à l'orange sanguine). Avec un gigot de 7 heures aux olives et aux herbes de Provence, ou une épaisse côte de bœuf grillée sur la braise, ce sera une véritable tuerie (non, pas façon Bébél). Et cela pour un prix raisonnable : 11 €.
PS : rebu 24 heures plus tard, le vin a gagné en complexité et en onctuosité. Ne pas hésiter à le carafer, donc.
PS : rebu 24 heures plus tard, le vin a gagné en complexité et en onctuosité. Ne pas hésiter à le carafer, donc.
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