Les vin italiens, c'est un peu comme les vins jaunes du Jura. Les premières rencontres peuvent s'avérer difficiles car ils sont à la marge de ce que le "dégustateur lambda" est habitué à boire. Ici, ce n'est pas l'aromatique qui est en cause, mais l'acidité, beaucoup plus présente que dans 99 % des vins français. Dans un premier temps, donc, elle peut vraiment déranger. Et puis finalement, une fois le premier choc passé, vous vous rendez compte que c'est celle-ci qui apporte aux vins italiens un charme irrésistible.
Cette Barbera du Langhe ne fait pas exception, même si son fruité et son charnu enrobant son acidité font que la pilule passe plutôt bien, même pour un "non-initié". C'est pour cela que je pense que ce vin est une très bonne introduction aux vins italiens.
La robe est grenat sombre aux reflets violacés.
Le nez est charmeur, fleurant le coulis le mûre et de cerise noire relevé d'épices de Noël.
La bouche est ronde, juteuse, très fruitée, tendue et tonifiée par une acidité traçante s'étirant sans faiblir au delà-même de la finale épicée, prolongeant longuement le lien entre le vin et le buveur, comme marqué au fer rouge. Une expérience qui ne vous laisse pas totalement indemne (car vous allez finir par adorer ça...)
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