Nantes est-elle en Bretagne ? Desproges avait essayé d'y répondre il y a quelques décennies avec brio. Après une expérience scientifique inédite et irréprochable – et la mort de deux pov' bêtes – il en avait conclu que oui.
Ce vin rouge ajoute une nouvelle pierre à l'édifice. Déjà, il s'appelle Granit. Et comme tout le monde le sait, la Bretagne est granitique. Ensuite, il est rouge. Comme les Bonnets rouges bretons qui ont fait parler d'eux il y a 2-3 ans. Et puis surtout, il est vif et frais comme l'air marin (et le crachin) breton.
La robe est pourpre violacée sombre, limite translucide.
Le nez est une explosion de fruits frais : cassis, framboise, cerise (griotte et bigarreau), avec quelques épices douces (de Roellinger 'videmment).
En bouche, c'est une vague de fraîcheur qui vous envahit brusquement le palais telle une vague qui se crashe sur une falaise de granit. Mais avant de se retirer, elle libère une matière veloutée, hyper-fruitée et hautement vivifiante.
La finale est aussi accrocheuse et insistante qu'un Bonnet rouge, avec une réjouissante – et subtile – rusticité, du fruit à revendre, cassis en tête, et toujours ces épices (dont une dominante de poivre).
Assurément un vin de copains à partager autour de cochonnailles, bretonnes ou non. Vous pouvez vous permettre qu'elles soient de qualité, car Granit ne vous ruinera pas : 8,40 €.
Assurément un vin de copains à partager autour de cochonnailles, bretonnes ou non. Vous pouvez vous permettre qu'elles soient de qualité, car Granit ne vous ruinera pas : 8,40 €.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire