Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait une "thématique" avec le Club de Saint-Yrieix. L'arrivée du nouveau millésime des TP3 d'Arcadie me permettait de proposer à la fois des vins bon marché et d'autres plus dispendieux ... mais qui le valent bien, comme disait l'autre. La dégustation le montrera, d'ailleurs.
J'avais demandé à Gilles, le chef, de faire une mise en bouche dans l'esprit d'un tapas. Il l'a bien compris en faisant ce toast au pain croustillant surmontée d'une écrasée de sardine à la tomate et à l'ail. Nous l'avons dégusté avec un TP3 blanc, un 100 % Maccabeu cultivé sur schiste. Le nez est légèrement fumé/beurré. La bouche est ronde, fraîche, désaltérante, mais pas du tout acide/agressive. C'est tout bon tout seul, et encore meilleur avec le toast. Tout le monde est ravi de découvrir un vin qui ne ressemble à nul autre.
Le vin suivant est à dominante Maccabeu. Mais ce Coste 2013 provient d'un terroir argilo-calcaire, et il a été traité par la famille Danjou-Banessy comme un cru bourguignon. Tout est fait en barriques, avec un élevage sur lie et fermentation malolactique. Le résultat : superbe. D'un côté, une très belle tension sans avoir recours à une acidité saillante, de l'autre une matière imposante mais pas lourde du tout. L'équilibre est magistral. Plus encore, l'accord avec le plat - du merlu et des légumes croquants (fenouil, courgette) - est carrément parfait. Tout le monde est aux anges.
Nous continuons avec un vin rouge du même producteur : Les Mirandes 2012. Issu d'une parcelle de Syrah sur sol volcanique, il a un nez d'une grande intensité sur le cassis, de garrigue et de fumée. La bouche est pure, ciselée, avec des tanins veloutés. Cette cuvée ne ressemble ni à une Syrah rhodanienne, ni à une Syrah languedocienne. Elle est vraiment unique en son genre (et le 2013 dégusté à Angers la semaine dernière est encore un cran au-dessus). L'accord avec l'agneau de 7 heures est superbe, complexifiant encore plus le vin (des notes florales apparaissent). Là encore tout le monde est sous le charme.
Il aurait pu paraître difficile pour le TP3 rouge de passer juste après. Eh bien, pas du tout. Son fruit éclatant, sa fraîcheur, sa "naturalité" dirait Ducasse, ont quelque chose de bienfaisant. Ce n'est que du bonheur. L'accord avec la tome de brebis fonctionne bien. Le vin est là encore plébiscité (tout notre stock est quasiment retenu).
Pour finir, un classique : un moelleux au chocolat avec un coulis de fruits noirs ... servir avec le Maury "terres de Fagayra " de Stéphane et Marjorie Gallet. Celui-ci est très peu sucré. Il ne pèse donc pas du tout sur le dessert. Il se contente de l'épouser en douceur, apportant juste du fruit et de la fraîcheur. Délicieux. Là aussi. Résultat : stock épuisé...
Une bien bonne idée finalement que cette thématique Roussillon. Cette soirée fut de l'avis de tous l'une des plus belles jamais faites depuis trois ans. Du coup, le mois prochain, on fera une autre thématique. Suspens...
J'avais demandé à Gilles, le chef, de faire une mise en bouche dans l'esprit d'un tapas. Il l'a bien compris en faisant ce toast au pain croustillant surmontée d'une écrasée de sardine à la tomate et à l'ail. Nous l'avons dégusté avec un TP3 blanc, un 100 % Maccabeu cultivé sur schiste. Le nez est légèrement fumé/beurré. La bouche est ronde, fraîche, désaltérante, mais pas du tout acide/agressive. C'est tout bon tout seul, et encore meilleur avec le toast. Tout le monde est ravi de découvrir un vin qui ne ressemble à nul autre.
Le vin suivant est à dominante Maccabeu. Mais ce Coste 2013 provient d'un terroir argilo-calcaire, et il a été traité par la famille Danjou-Banessy comme un cru bourguignon. Tout est fait en barriques, avec un élevage sur lie et fermentation malolactique. Le résultat : superbe. D'un côté, une très belle tension sans avoir recours à une acidité saillante, de l'autre une matière imposante mais pas lourde du tout. L'équilibre est magistral. Plus encore, l'accord avec le plat - du merlu et des légumes croquants (fenouil, courgette) - est carrément parfait. Tout le monde est aux anges.
Nous continuons avec un vin rouge du même producteur : Les Mirandes 2012. Issu d'une parcelle de Syrah sur sol volcanique, il a un nez d'une grande intensité sur le cassis, de garrigue et de fumée. La bouche est pure, ciselée, avec des tanins veloutés. Cette cuvée ne ressemble ni à une Syrah rhodanienne, ni à une Syrah languedocienne. Elle est vraiment unique en son genre (et le 2013 dégusté à Angers la semaine dernière est encore un cran au-dessus). L'accord avec l'agneau de 7 heures est superbe, complexifiant encore plus le vin (des notes florales apparaissent). Là encore tout le monde est sous le charme.
Il aurait pu paraître difficile pour le TP3 rouge de passer juste après. Eh bien, pas du tout. Son fruit éclatant, sa fraîcheur, sa "naturalité" dirait Ducasse, ont quelque chose de bienfaisant. Ce n'est que du bonheur. L'accord avec la tome de brebis fonctionne bien. Le vin est là encore plébiscité (tout notre stock est quasiment retenu).
Pour finir, un classique : un moelleux au chocolat avec un coulis de fruits noirs ... servir avec le Maury "terres de Fagayra " de Stéphane et Marjorie Gallet. Celui-ci est très peu sucré. Il ne pèse donc pas du tout sur le dessert. Il se contente de l'épouser en douceur, apportant juste du fruit et de la fraîcheur. Délicieux. Là aussi. Résultat : stock épuisé...
Une bien bonne idée finalement que cette thématique Roussillon. Cette soirée fut de l'avis de tous l'une des plus belles jamais faites depuis trois ans. Du coup, le mois prochain, on fera une autre thématique. Suspens...
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