jeudi 1 octobre 2020

Quand les Terroirists passent à l'orange

 


Eh oui, encore un vin dit orange.  Ce Terroirists  créé par la famille Plageoles ne ressemble à aucun autre que j'ai bu : il faut dire que jusqu'à maintenant, je n'en avais jamais dégusté à base de Muscadelle (80 %), complété par le Mauzac, le Sauvignon, le Verdanel, l'Ondenc et le Loin de l'oeil. Clairement, le premier cépage l'emporte sur ses copains : la macération amplifie ses arômes  muscatés, au point qu'on pourrait penser avoir affaire à son faux frère d'Alexandrie – sans tomber malgré tout dans son côté parfois "too much".  

Ce Terroirists peut faire partie des vins oranges idéaux pour s'initier, car aromatiquement, c'est un pur régal, au nez comme en bouche. Il n'y a que la seconde partie de la finale, un peu brutale,  qui peut surprendre. Mais en l'accompagnant d'un met ad hoc (tajine, par ex, ou vieux parmesan) ça doit  passer tout seul.  

La robe est dorée, légèrement trouble. 

Le nez est intense, sur l'abricot confit, la pêche de vigne, la fleur d'oranger, la rose et les épices orientales. 

La bouche est très ample, envahissant et nappant tout le palais d'une matière pulpeuse, finement accrocheuse, et étonnamment digeste. L'aromatique est dominée par l'abricot, complété par des notes muscatés et épicées. 

La finale, dans un premier temps,  prolonge la bouche sans à-coup, se contentant d'intensifier les saveurs et  les sensations, pour se conclure sur  une accroche tonique et acidulée qui rappelle que l'on a affaire à un vin orange. 



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