Le titre de mon billet pourrait penser que je suis nostalgique d'un temps meilleur. En fait, pas du tout : je n'ai jamais trouvé cette cuvée Roc Blanc aussi bonne. Est-ce encore la "faute" de ce sacré millésime 2020 ? J'ai contacté le domaine pour savoir d'où pouvait venir le changement. En fait, rien de bien nouveau. Contrairement à ce que je pouvais penser, les barriques sont toujours utilisées pour la vinification et l'élevage – elles sont absolument imperceptibles. Par contre, il y a moins de sémillon que d'habitude, pour cause de gel. L'assemblage final est donc 50 % chardonnay 30 % sémillon, 10 % viognier et 10 % Muscadelle. Franchement, c'est introuvable à l'aveugle. J'aurais bien parié sur un peu de manseng, qu'il soit petit ou gros. Nada !
La robe est or clair, brillante.
Le nez, plutôt discret, évoque les fruits jaunes confits, l'ananas frais et la violette.
La bouche est élancée, avec une tension qui happe dès l'attaque pour ne plus vous lâcher, tout en offrant ne matière bien mûre, presque confite, réussissant à offrir une fraîcheur croquante / friande, quand bien même ça peut paraître paradoxal.
La finale est une explosion de saveurs – et de fraîcheur – avec l'ananas, de la mangue, de la pêche jaune, et une noble amertume évoquant l'écorce d'agrume (orange, pomelo) relevé par un trait de gingembre. Un pur régal !
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