Depuis le début du mois, plusieurs clients en ont acheté, souvent par multiple de 6. J'ai vu ça comme un signe, et donc tenté une ouverture. Bien m'en a pris ! Même s'il gagne à mon sens d'être encore gardé un an ou deux avant de l'apprécier totalement, il offre déjà aujourd'hui beaucoup de plaisir. On sent la parenté avec Montcalmès (que Vincent Guizard a longtemps co-dirigé) avec encore plus de finesse et un boisé moins présent.
La robe est grenat sombre translucide avec des reflets d'évolution.
Le nez est très fin, profond, d'une complexité foisonnante, sur la liqueur de framboise, le bonbon au cassis, le poivre blanc, l'encens, les épices douces....
La bouche est élancée, étirée par un fil invisible, tout en déployant une matière fine – entre soie et velours – racée, plus profonde et dense qu'elle n'y paraît au premier abord, dotée du feu sacré dont sont faits les grands vins. On retrouve la complexité aromatique du nez sur un registre un peu plus tertiaire, complété par une touche florale.
La finale poursuit la belle dynamique de la bouche ... mais c'est là qu'on voit que la construction n'est pas tout à fait achevée : les tanins ne sont pas totalement fondus ; il y a une petite raideur. Toutefois, la finale de la finale est très belle, avec un retour de l'aromatique complexe qui nous a tant séduit, une matière qui retrouve sa finesse, et une persistance sur la framboise, la violette, l'encens...
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