La robe est or clair, bien trouble (pour éviter ça, le mettre debout 24 h à l'avance. Mais en même temps, les lies fines apportent quelque chose). Mais elle reste attractive.
Le nez évoque les fruits blancs mûrs, le miel d'acacia, avec une petite touche fermentaire (levure fraîche, yaourt).
La bouche est ronde, très ample, offrant avec générosité une matière pulpeuse, gourmande, pleine de fraîcheur. Celle-ci est due en partie grâce au fin perlant qui vous titille les papilles, mais aussi au duo amertume / astringence incarné par le pomelo (chair et écorce).
Le duo devient trio en finale avec l'apparition d'une acidité citronnée et un profil plus mordant qui rend ce vin méchamment irrésistible. C'est l'amertume qui finit par l'emporter, mais une amertume jouissive, soulignée par des notes citriques qui vous "rayent" le palais. Enthousiasmant !
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