vendredi 30 juillet 2021

Bistrologie rouge ... ou Bistrologie rouge ?

Cela faisait un bon bout de temps que je n'avais pas dégusté le Bistrologie rouge de Jeff Carrel.  Il y a tellement de nouvelles cuvées  référencées sur le site qu'il faut faire des choix.. Tout à l'heure, je rangeais la dernière palette arrivée, et j'ai remarqué que les nouveaux cartons de Bistrologie ne ressemblaient pas aux anciens. J'ai donc placé les nouveaux arrivés derrière, les anciens devant. Comme il y avait tout de même 40 bouteilles de la version précédente, je me suis dit que serait intéressant de comparer les deux millésimes (non indiqués, mais bon, on doit avoir affaire à 2020 et à 2019) et de vous les faire découvrir. 

En terme de cépages, c'est un joyeux méli-mélo rassemblant tout ce qu'utilise Jeff Carrel pour ses autres cuvées : on y retrouve pêle-mêle du Pinot noir, du Grenache noir, du Carignan noir, de la Syrah du Cabernet- Sauvignon et + si affinités. On comprend pourquoi il est en Vin de France ;-)

Je vous ai mis les n° de lot (gravés sur la bouteille), histoire de vous y retrouver si vous achetez les deux versions. Car les étiquettes sont absolument identiques. 

Bistrologie rouge (ancienne version)

N° Lot 0342B2 

La robe est grenat profond bien translucide. 

Le nez est fin, aérien, sur les petits fruits rouges confits, l'encens, les épices douces et une pointe lactée. 

La bouche est ronde, ample, soyeuse, avec une matière très fine, caressante, gagnant peu à peu en concentration. Il y a un bon équilibre entre une fraîcheur diffuse et une aromatique solaire sur le fruit compoté.  

La finale est tonique, subtilement mordante, avec une mâche savoureuse sur les fruits rouges confits et le poivre. 


Bistrologie rouge (nouvelle version)

N° lot 1166B213

La robe sombre et translucide hésite entre le rubis et le grenat (donc, un peu plus rouge que la précédente). 

Le nez est expressif, sur le poivre, la fumée, la rafle mûre, puis, avec l'aération, sur la fraise et la cerise confites. 

La bouche est élancée, avec une tension qui se met en place dès l'attaque, tout en déployant une matière soyeuse, aérienne, légèrement plus dense que le millésime précédent, avec une aromatique plus corsée / fumée (ce côté rafle mûre). 

La finale prolonge la tension de la bouche et gagne en concentration, avec toujours cette aromatique corsée / fumée, mais aussi la quetsche mûre et le poivre. 

PS : je m'absente pour trois semaines de vacances. Retour le 23 août !

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